vendredi 4 mai 2018

Ouverture du 13ème Daka’Art : Laeila Adjovi enlève le grand prix du chef de l’Etat


Le Grand Théâtre National de Dakar a abrité la cérémonie d’ouverture de la 13ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain. Plusieurs délégations ont pris part au lancement de l’activité qui a eu lieu  en présence du Simon Njami commissaire de Dak’Art et du président sénégalais Macky Sall.




Applaudissements nourris pour la franco-béninoise Laeïla Adjovi. Celle qui avoue avoir appris la photographie sur  le tas, est une journaliste qui a fait ses premières armes à  Dakar. Sa série photographique, «  Malaïka Dotou Sankofa » réalisée en  2016 décroche le Grand Prix Léopold Sédar Senghor. « Chaque fois que vous évoquez l’œuvre, citez le nom de  Loïc Hoquet » a fait savoir la gagnante qui tient à rappeler que l’œuvre est issue du travail avec le photographe Loïc Hoquet, par ailleurs père de sa fille.  L’Uemoa avec ses 5 millions de francs CFA,récompense le photographe ivoirien Franck Fanny, comme  l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) qui décerne à la marocaine Souad Lahlou, le prix de la diversité culturelle. Le ministère de la Culture du Sénégal quant  à lui, a attribué le prix de la Révélation à l’artiste nigérian Olanrewaju Tejuoso,  qui a fondu en larmes, en recevant son prix des mains du ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly.
Macky Sall visite les pavillons
L’heure rouge. Expression  tirée de la bibliographie de l’écrivain Aimé Césaire, est le thème de la 13ème  édition de la biennale de l’art africain contemporain qui se tient du  03 mai au 02 juin. La biennale de Dakar édition 2018 qui met à l’honneur le Rwanda et la Tunisie,  s’ouvre en effet, sous les auspices du renouveau, de l’Afrique nouvelle. Dakar se veut en effet, la capitale de la réflexion stratégique sur l’avenir de l’art africain contemporain. Artistes, galeristes, promoteurs, conservateurs et journalistes entre  autres, participent à  cette rencontre  des arts visuels. L’acte 13 de Dak’art connaît une innovation majeure. C’est l’ouverture du Pavillon du Sénégal qui va offrir une vitrine de choix à la créativité nationale du Pays de Senghor. Dans son discours à la cérémonie d’ouverture de la Biennale, le président Macky a fait une annonce. Il entend plaider auprès de ses pairs de l’union africaine pour le financement de la culture. Des tableaux divers ont agrémenté le lancement, dont la prestation de 350 choristes représentant tous les chœurs du Sénégal et le ballet du Rwanda.

Yves-Patrick LOKO (Dakar, Sénégal )





mardi 18 novembre 2014

25ème anniversaire de la Convention des droits des enfants : Un concert de Zeynab pour commémorer l’événement

Dans le cadre du vingt-cinquième anniversaire de la Convention des droits des enfants, plusieurs manifestations sont programmées par l’Unicef. Au nombre de celles-ci, le concert qu’anime l’artiste Zeynab.


Zeynab, l’Ambassadeur national de l'Unicef pour le Bénin a réalisé une chanson et un clip pour les 25 ans de la Convention des droits des enfants. Ce jeudi 20 novembre à l'Institut français du Bénin, elle présentera cette chanson. Zeynab ne sera pas seule sur le podium de l’Institut français et sera accompagnée par le groupe de rap Ardiess Posse et les enfants de rue de Dantokpa qui présenteront un spectacle de cirque. A l’occasion, l’artiste Shegun Ola fera quelques démonstrations de magie La Convention des Droits de l'Enfant est un traité international adopté par l'Assemblée Générale des Nations Unies, le 20 novembre 1989. Ce texte a été inspiré par un médecin polonais, Janusz Korczak. Tous les pays du monde, à l’exception de la Somalie, des Etats-Unis et du Sud-Soudan, ont ratifié cette convention dont les principes de référence sont entre autres, la non-discrimination, la recherche de l’intérêt supérieur de l’enfant et la participation de l’enfant aux décisions qui le concernent à petite ou à grande échelle. Tous les enfants sont conviés à ce concert.

lundi 1 septembre 2014

Drame à Akpakpa : Valérie tranche le zizi de son conjoint

Casse-tête pour les éléments du commissariat d’arrondissement de Sègbèya ce vendredi 29 août. Ils ont été préoccupés par le cas d’une jeune dame qui a attenté à l’intégrité physique de son conjoint.
Valérie est le nom de la jeune dame qui offrait un spectacle aux usagers du commissariat de Sègbèya dans le troisième arrondissement de la ville de Cotonou, ce vendredi 29 août. Dans la nuit du jeudi au vendredi en effet, la jeune dame qui vivrait dans une chambre d’une seule pièce avec son conjoint et ses deux enfants, a usé d’un coutelas pour essayer de couper l’organe génital de son conjoint. Depuis quelques jours, selon les versions servies par ses proches, elle a commencé par se plaindre des infidélités fréquentes de son homme qui ne s’intéresse plus à elle, malgré la fausse couche qu’elle a fait il y a quelques mois. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est que son homme a franchi le Rubicon en osant venir dans la pièce étroite avec une maîtresse. Une situation qu’elle n’a pas digérée. Rongeant son frein, elle a profité de la faveur de la nuit pour procéder à son « opération ». Transporté de justesse à l’hôpital pour voir recoudre son sexe, les jours du mari ne seraient pas en danger. Conduite au commissariat, la jeune dame Valérie ne présentait aucun signe de démence. Il a fallu que quelqu’un de sa famille lui amène à manger pour qu’elle réduise le pain en morceau et le jette. Aussitôt dame Valérie a-t-elle enlevé son habit et jeté son pagne. Toute la journée de ce vendredi, elle souriait niaisement, chantait et dansait dans la cellule. Situation embarrassante C’est cette entrée brusque en état de démence qui a opposé un tant soit peu les agents du commissaire Goundoté de Sègbèya. Pour certains policiers, la dame simulait la démence alors que pour d’autres, elle était réellement en état de démence et qu’il fallait la transporter d’urgence au centre national hospitalier psychiatrique de Jacquot. Après des heures de tergiversation, la dame a été finalement conduite à l’hôpital.

lundi 13 janvier 2014

Zoom sur le film « Rebelle »

Komona, jeune fille, raconte à l’enfant qui grandit dans son ventre l’histoire de sa vie quand elle a dû faire la guerre dans l’armée des guerriers rebelles d’un pays d’Afrique Centrale. Le seul qui l’aide et l’écoute est Le Magicien, un garçon de 15 ans qui veut l’épouser. Au fil des mois passés ensemble, Komona et Le Magicien tombent amoureux et s’évadent pour vivre leur amour et trouver la voie de la résilience. Rebelle est une fable sur l’Afrique subsaharienne du 21ème siècle, une histoire d’amour entre deux jeunes âmes prises au milieu d’un monde de violence, de beauté et de magie. Rebelle est un drame québécois écrit et réalisé par Kim Nguyen, sorti le 28 novembre 2012. Il est choisi par le Canada pour le représenter lors de la 85e cérémonie des Oscars dans la catégorie meilleur film en langue étrangère. Le 10 janvier 2013, Rebelle est proposé dans cette catégorie. Le film a été présenté au festival « Ramdam » (Tournai, Belgique). Il remporte 10 récompenses aux Prix Écrans canadiens 20131.

12ème édition du Festival Quintessence : « Rebelle » remporte le trophée Konrad Adenauer

La journée du samedi 11 janvier a été consacrée à la sélection Konrad Adenauer. Une sélection née du partenariat entre la fondation allemande et le festival Quintessence. L’épilogue de la soirée, c’est la remise du trophée sanctionnant la compétition dans cette catégorie. Célestine Zanou, ancienne candidate à la présidentielle béninoise a présidé le jury composé d’un membre actif de la société civile, Ralmeg Gandaho et de la représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer. Et, c’est le film « Rebelle » qui remporte ce trophée qui a mis aux prises dix films. « Rebelle » traite du sujet de la guerre civile et de la rébellion armée, un sujet actuel et qui interpelle le continent africain. » C’est un prix qui récompense la « sélection Konrad Adenauer ». C’est une catégorie de films abordant tous la thématique des droits de l’homme et de la démocratie. A cette soirée où un parterre impressionnant de personnalités politiques et de la société civile a été conviée, la représentante résidente de la fondation, Elke Erhlike et son adjointe Franziska Porst, ont fait la genèse de ce partenariat entre Konrad Adenauer et le Festival Quintessence qui a abouti à cette belle soirée de récompense. Trois films projetés tout au long de la journée du samedi 11 janvier à l’ex Cinéma Vog : « L’irrésistible ascension de Moïse Katumbi », « Zamaana – Il est temps » et « Sessi » de la réalisatrice béninoise Elvire Adjamonsi. A l’issue de chacune de ces projections, place a été faite à la discussion autour des différents thèmes abordés par les réalisateurs qui n’étaient pas présents aux séances. Elvire Adjamonsi s’est fait représenter par le comédien Osséni Soubérou qui a échangé avec l’assistance. Yves-Patrick LOKO

jeudi 29 décembre 2011

Commune de Sô Ava : l'école malade de ses classes

L’éducation pour tous est un droit reconnu et garanti par la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. L’Etat assure-t-il ce rôle régalien non sans quelques difficultés. Dans la commune de Sô-Ava, située dans le département de l’Atlantique par exemple, l’attention a été tirée sur le calvaire que vivent les différentes composantes du secteur de l’éducation, quelques jours avant la rentrée scolaire 2006-2007. Plus d’un mois après l’effectivité de la rentrée, le chef de la circonscription scolaire de Sô-Ava, Gabriel Dossou, fait l’état des lieux. « Les problèmes d’infrastructures se posent encore avec acuité dans la circonscription scolaire de Sô-Ava », avance Gabriel Dossou, qui, à quelques jours de la rentrée scolaire, a tiré la sonnette d’alarme face aux problèmes de la localité sur laquelle il a compétence. Selon ce responsable de l’éducation à la base, les villages de Hêni, Houèdo-Aguékon sont confrontés au manque de salles de classe avec comme conséquence, l’occupation des lieux de culte pour l’assurance du droit à l’éducation. Cette situation est bien évidemment la résultante des pluies diluviennes qui ont endommagé les toitures de ces écoles. Les écoles de Sô-Zounko, Dogbodji, Sô-Tchanhoué, Ganvié 1 A ont également vu les feuilles de tuiles des toitures emportées par les vents forts. « Une classe, un enseignant », un idéal Le manque criard de ressources humaines dans le secteur éducatif se fait ressentir dans la circonscription scolaire de Sô-Ava où le besoin en enseignants est estimé à 196 répartis en 50 agents permanents de l’Etat, en 46 contractuels et en 100 communautaires. Comme l’explique le chef de la circonscription scolaire, en ce qui concerne les enseignants communautaires, quelques recrutements ont été effectués par certaines écoles pour combler les vides existants. L’hésitation, quant à la possibilité de payer ces enseignants par les écoles elles-mêmes, accentue la réticence chez d’autres chefs d’établissements qui tardent à recruter des enseignants communautaires malgré l’ordre donné par le chef de la circonscription. Venus de la direction de la prospective et de la programmation du ministère des enseignements primaire et secondaire, des cadres ont constaté de visu la situation qui prévaut dans la commune de Sô-Ava. Mais jusque-là, il semble que leurs promesses sont restées lettres mortes, ce qui exaspère un peu les parents d’élèves de la commune qui appellent la ministre des enseignements primaire et secondaire à la rescousse. A en croire Gabriel Dossou, le chef de la circonscription scolaire de Sô-Ava, la direction de la protection civile que dirige le commissaire Alfred Sohou a volé au secours des écoliers de la commune en offrant des paquets de feuilles de tôles aux écoles dont les toitures ont été emportées par le vent. Pour l’instant, les jumelages sont la solution adoptée pour que le droit à la scolarisation ne soit pas discontinu dans la commune de Sô-Ava. Le chef de la circonscription scolaire, qui squatte lui-même un ancien local délabré du centre de santé de Sô-Ava, lance un appel aux autorités pour qu’elles prennent à cœur la situation qui prévaut dans sa circonscription. Zoom sur la circonscription scolaire de Sô-Ava Sô-Ava a été érigée en circonscription scolaire depuis l’année 2000, après avoir été longtemps rattachée à Abomey-Calavi. Cette circonscription scolaire est dirigée par un chef assisté de deux conseillers pédagogiques. Elle est constituée de 33 écoles primaires publiques, 12 écoles primaires privées, 2 écoles maternelles, 2 collèges et des collèges privés. Yves-Patrick LOKO (Publié en 2006)

vendredi 2 décembre 2011

Entretien avec Judith B. Glidja, agrégée en sciences de gestion « Nous aiderons l’Etat à relever les grands défis…»


C’est au lendemain de l’audience accordée par le chef de l’Etat aux cinq nouveaux agrégés béninois du 15ème Concours d’agrégation du Cames, que nous avons rencontré le professeur Judith Glidja. La nouvelle agrégée en sciences de gestion de l’Université d’Abomey-Calavi se confond en remerciements et s’engage à apporter sa pierre à l’édification d’un Bénin prospère.


« C’est un sentiment de joie et de reconnaissance qui m’anime au lendemain de ce 15ème Concours d’agrégation du Cames… », a déclaré la première femme en Afrique de l’ouest et la seconde en Afrique francophone à faire son entrée remarquable dans le cercle restreint des professeurs agrégés en sciences de gestion. L’universitaire Judith Glidja remercie l’Eternel Dieu tout puissant, ses parents, amis et ses frères et sœurs de l’Eglise catholique dont les prières l’ont accompagnée tout au long de sa préparation à ce concours. « Je n’oublierai pas le peuple béninois dans son ensemble, car l’argent du contribuable a été décaissé en vue de nous aider pour le voyage, notre hébergement, notre restauration et la quote-part que le Bénin verse au Cames dans le cadre de l’organisation d’un pareil concours», a souligné Judith Glidja qui décerne une fière chandelle au professeur Fulbert Amoussouga-Géro, son maître et devancier, qui n’a ménagé aucun effort pour l’accompagner et la conseiller. Elle remercie aussi les autorités béninoises du monde universitaire et le président de la République.


De sa contribution à l’émergence du Bénin…


La nouvelle agrégée en sciences de gestion ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Elle pense que c’est maintenant que commence le grand travail. Judith Glidja entend apporter sa pierre à l’œuvre de construction du Bénin, sur le plan économique surtout. « Nous allons aider à la réflexion et nous apporterons notre expertise à la gestion des affaires économiques» a précisé le professeur Glidja, pour qui beaucoup d’entreprises se créent et ont besoin de l’apport des sciences de gestion qui sont en fait les sciences des choix et des options. Tout ceci, confie-t-elle, est basée avant tout, sur la formation des étudiants dans les amphithéâtres, une formation de qualité. Le professeur Glidja s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat qui l’a reçue en audience avec ses collègues agrégés du concours du Cames 2011.
Pour Boni Yayi, les nouveaux agrégés devront transmettre à la jeunesse les valeurs qui leur ont permis d’atteindre leur niveau actuel et servir d’exemples. Des exemples que doivent suivre et copier les jeunes. Judith Glidja pense accomplir ce devoir que leur confie le premier magistrat et se dit prête à servir son pays, surtout que Boni Yayi entend « solliciter leur expertise dans leurs domaines de compétence pour l’avancement du pays ».


Rassurer les étudiants


« Bien avant mon agrégation, je m’évertuais à inculquer à mes étudiants le savoir-faire et le savoir-être, des qualités essentielles recherchées en sciences de gestion», a rappelé Judith Glidja qui demande à ses étudiants d’être rassurés. Elle assure vouloir continuer de leur inculquer le savoir nécessaire pour qu’ils acquièrent une formation de qualité et digne du nom. Refusant de s’inscrire sur la liste de ceux qui n’ont pas intérêt à voir beaucoup d’étudiants réussir en fin d’année académique, elle assure que son objectif est de faire de ses étudiants, des cadres bien formés. « Mes étudiants me connaissent bien, allez leur demander », confie Judith Glidja, qui émet le vœu de voir sortir des rangs de ses étudiants de nombreux docteurs et agrégés qui devront se mettre au service du pays.

Yves-Patrick LOKO