mardi 18 novembre 2014

25ème anniversaire de la Convention des droits des enfants : Un concert de Zeynab pour commémorer l’événement

Dans le cadre du vingt-cinquième anniversaire de la Convention des droits des enfants, plusieurs manifestations sont programmées par l’Unicef. Au nombre de celles-ci, le concert qu’anime l’artiste Zeynab.


Zeynab, l’Ambassadeur national de l'Unicef pour le Bénin a réalisé une chanson et un clip pour les 25 ans de la Convention des droits des enfants. Ce jeudi 20 novembre à l'Institut français du Bénin, elle présentera cette chanson. Zeynab ne sera pas seule sur le podium de l’Institut français et sera accompagnée par le groupe de rap Ardiess Posse et les enfants de rue de Dantokpa qui présenteront un spectacle de cirque. A l’occasion, l’artiste Shegun Ola fera quelques démonstrations de magie La Convention des Droits de l'Enfant est un traité international adopté par l'Assemblée Générale des Nations Unies, le 20 novembre 1989. Ce texte a été inspiré par un médecin polonais, Janusz Korczak. Tous les pays du monde, à l’exception de la Somalie, des Etats-Unis et du Sud-Soudan, ont ratifié cette convention dont les principes de référence sont entre autres, la non-discrimination, la recherche de l’intérêt supérieur de l’enfant et la participation de l’enfant aux décisions qui le concernent à petite ou à grande échelle. Tous les enfants sont conviés à ce concert.

lundi 1 septembre 2014

Drame à Akpakpa : Valérie tranche le zizi de son conjoint

Casse-tête pour les éléments du commissariat d’arrondissement de Sègbèya ce vendredi 29 août. Ils ont été préoccupés par le cas d’une jeune dame qui a attenté à l’intégrité physique de son conjoint.
Valérie est le nom de la jeune dame qui offrait un spectacle aux usagers du commissariat de Sègbèya dans le troisième arrondissement de la ville de Cotonou, ce vendredi 29 août. Dans la nuit du jeudi au vendredi en effet, la jeune dame qui vivrait dans une chambre d’une seule pièce avec son conjoint et ses deux enfants, a usé d’un coutelas pour essayer de couper l’organe génital de son conjoint. Depuis quelques jours, selon les versions servies par ses proches, elle a commencé par se plaindre des infidélités fréquentes de son homme qui ne s’intéresse plus à elle, malgré la fausse couche qu’elle a fait il y a quelques mois. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est que son homme a franchi le Rubicon en osant venir dans la pièce étroite avec une maîtresse. Une situation qu’elle n’a pas digérée. Rongeant son frein, elle a profité de la faveur de la nuit pour procéder à son « opération ». Transporté de justesse à l’hôpital pour voir recoudre son sexe, les jours du mari ne seraient pas en danger. Conduite au commissariat, la jeune dame Valérie ne présentait aucun signe de démence. Il a fallu que quelqu’un de sa famille lui amène à manger pour qu’elle réduise le pain en morceau et le jette. Aussitôt dame Valérie a-t-elle enlevé son habit et jeté son pagne. Toute la journée de ce vendredi, elle souriait niaisement, chantait et dansait dans la cellule. Situation embarrassante C’est cette entrée brusque en état de démence qui a opposé un tant soit peu les agents du commissaire Goundoté de Sègbèya. Pour certains policiers, la dame simulait la démence alors que pour d’autres, elle était réellement en état de démence et qu’il fallait la transporter d’urgence au centre national hospitalier psychiatrique de Jacquot. Après des heures de tergiversation, la dame a été finalement conduite à l’hôpital.

lundi 13 janvier 2014

Zoom sur le film « Rebelle »

Komona, jeune fille, raconte à l’enfant qui grandit dans son ventre l’histoire de sa vie quand elle a dû faire la guerre dans l’armée des guerriers rebelles d’un pays d’Afrique Centrale. Le seul qui l’aide et l’écoute est Le Magicien, un garçon de 15 ans qui veut l’épouser. Au fil des mois passés ensemble, Komona et Le Magicien tombent amoureux et s’évadent pour vivre leur amour et trouver la voie de la résilience. Rebelle est une fable sur l’Afrique subsaharienne du 21ème siècle, une histoire d’amour entre deux jeunes âmes prises au milieu d’un monde de violence, de beauté et de magie. Rebelle est un drame québécois écrit et réalisé par Kim Nguyen, sorti le 28 novembre 2012. Il est choisi par le Canada pour le représenter lors de la 85e cérémonie des Oscars dans la catégorie meilleur film en langue étrangère. Le 10 janvier 2013, Rebelle est proposé dans cette catégorie. Le film a été présenté au festival « Ramdam » (Tournai, Belgique). Il remporte 10 récompenses aux Prix Écrans canadiens 20131.

12ème édition du Festival Quintessence : « Rebelle » remporte le trophée Konrad Adenauer

La journée du samedi 11 janvier a été consacrée à la sélection Konrad Adenauer. Une sélection née du partenariat entre la fondation allemande et le festival Quintessence. L’épilogue de la soirée, c’est la remise du trophée sanctionnant la compétition dans cette catégorie. Célestine Zanou, ancienne candidate à la présidentielle béninoise a présidé le jury composé d’un membre actif de la société civile, Ralmeg Gandaho et de la représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer. Et, c’est le film « Rebelle » qui remporte ce trophée qui a mis aux prises dix films. « Rebelle » traite du sujet de la guerre civile et de la rébellion armée, un sujet actuel et qui interpelle le continent africain. » C’est un prix qui récompense la « sélection Konrad Adenauer ». C’est une catégorie de films abordant tous la thématique des droits de l’homme et de la démocratie. A cette soirée où un parterre impressionnant de personnalités politiques et de la société civile a été conviée, la représentante résidente de la fondation, Elke Erhlike et son adjointe Franziska Porst, ont fait la genèse de ce partenariat entre Konrad Adenauer et le Festival Quintessence qui a abouti à cette belle soirée de récompense. Trois films projetés tout au long de la journée du samedi 11 janvier à l’ex Cinéma Vog : « L’irrésistible ascension de Moïse Katumbi », « Zamaana – Il est temps » et « Sessi » de la réalisatrice béninoise Elvire Adjamonsi. A l’issue de chacune de ces projections, place a été faite à la discussion autour des différents thèmes abordés par les réalisateurs qui n’étaient pas présents aux séances. Elvire Adjamonsi s’est fait représenter par le comédien Osséni Soubérou qui a échangé avec l’assistance. Yves-Patrick LOKO